Comme les bâtiments sont responsables de près de 40 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) chaque année, la réduction de leur impact est devenue une priorité mondiale. Le Conseil mondial du bâtiment durable a appelé à des engagements mondiaux dans le secteur du bâtiment afin de réduire les émissions de carbone opérationnelles et intrinsèques de 50 % d’ici à 2030.

Un rapport de JLL affirme que, compte tenu des objectifs de durabilité pour 2030, les bâtiments à faible émission de carbone deviennent un critère essentiel pour un lieu de travail attrayant. Mais la demande croissante de bâtiments à faible teneur en carbone n’est pas satisfaite par une offre suffisante. Dans les années à venir, la technologie permettant de réduire les émissions de carbone dans les matériaux de construction devra progresser pour répondre à cette demande.

Trois nouvelles obligations en matière de location sur quatre dans les 100 principaux marchés américains de bureaux seront liés à un engagement en matière d’émissions de carbone d’ici à 2030 – il est essentiel de développer en temps voulu des bâtiments à faible émission de carbone pour respecter ces engagements. Le rapport de JLL prévoit que « la demande d’espaces de travail de haute qualité et à faible émission de carbone devrait dépasser l’offre de 75 % sur les principaux marchés américains d’ici à 2030. Cela équivaut à une pénurie prévue de 57 millions de pieds carrés d’espaces de bureaux à faible émission de carbone au cours des prochaines années. »

« L’écart croissant entre l’offre et la demande plaide en faveur d’investissements visant à rendre les bâtiments plus durables. Les propriétaires qui prennent les mesures nécessaires en temps voulu peuvent bénéficier d’avantages financiers grâce à des loyers plus élevés, à une dette moins coûteuse et à la possibilité d’attirer ou de retenir des locataires de grande qualité. »

Le programme de formation sur la réduction des émissions de carbone du Conseil du bâtiment durable du Canada va dans le même sens, affirmant que la priorité accordée aux bâtiments à faibles émissions de carbone pourrait tripler le secteur canadien de la construction écologique d’ici à 2030, créant ainsi jusqu’à 1,5 million d’emplois. Le boom des bâtiments à faible émission de carbone s’étendra probablement au-delà des seuls immeubles de bureaux aux secteurs résidentiel et commercial, reflétant ainsi un changement d’attitude plus large de la société à l’égard de la réduction des émissions de carbone.

La plateforme politique verte note également que « la réduction du carbone intrinsèque est entravée par un manque de solutions techniques évolutives et à faible teneur en carbone, ainsi que par un manque de sensibilisation et d’expertise concernant les solutions existantes. Il y a un manque de données sur les performances et d’exemples de soutien réglementaire pour les solutions existantes. »

Cette volonté politique de réduire le carbone intrinsèque se retrouve aux États-Unis, remarque JLL : « Actuellement, 48 politiques d’étalonnage et onze normes de performance des bâtiments sont en place aux États-Unis. D’ici 2024, plus de 35 juridictions disposeront de normes de performance des bâtiments, ce qui montre que la politique de la ville passe de la mesure à la gestion. »

Lorsqu’il s’agit de réduire le carbone intrinsèque d’un bâtiment, le béton est le matériau qui contribue le plus aux émissions de GES de l’enveloppe d’un bâtiment. Cela est dû en grande partie au processus de fabrication du ciment, le principal ingrédient actif du béton, qui émet beaucoup de gaz à effet de serre. Avec le procédé CarbiCrete, 100 % du ciment est remplacé par des scories d’acier, un sous-produit industriel, dans le mélange de béton. Le béton de scorie d’acier est ensuite durci par minéralisation du CO2, ce qui permet de réduire davantage les émissions grâce à la séquestration du carbone.

Pour répondre à la demande de bâtiments à faible émission de carbone dans les années à venir, il faudra utiliser des matériaux à teneur réduite en carbone intrinsèque. La technologie CarbiCrete pour la production de béton préfabriqué et de produits de maçonnerie présente un niveau de carbone intrinsèque manifestement inférieur à celui des alternatives prêtes à l’emploi, et l’améliore encore en remplaçant le ciment et en incorporant la minéralisation du carbone. Grâce à la technologie CarbiCrete, les émissions de carbone intrinsèque de la maçonnerie utilisée dans un projet de construction peuvent être réduites de plus de 100 %. Lorsque l’on cherche à répondre à la demande de bâtiments à faible émission de carbone et à réduire le carbone intrinsèque, la spécification de produits décarbonés CarbiCrete peut avoir un impact considérable sur l’empreinte de durabilité d’un bâtiment.

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