Chaque année, les Nations unies organisent une conférence des parties (COP) pour discuter du changement climatique dans le cadre de la CCNUCC. La première COP s’est tenue en 1995 à Berlin, en Allemagne ; depuis lors, la COP a lieu chaque année, accueillie par un groupe régional. La COP28 s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

La COP28 a donné lieu à la publication de nombreux rapports actualisés marquant les progrès accomplis au niveau mondial vers l’objectif d’émissions nettes nulles d’ici à 2050. Dans les 10 nouvelles perspectives de la science du climat, récemment publiées l’élimination du dioxyde de carbone est affirmée comme l’une des approches les plus efficaces en matière de réduction des émissions. Heatmap note que « le rapport affirme fermement que l’élimination du dioxyde de carbone est essentielle pour atteindre nos objectifs climatiques, et que nous devons investir davantage dans les technologies d’élimination du dioxyde de carbone pour les développer assez rapidement. »

Outre les engagements en faveur de la « transition vers l’abandon » des combustibles fossiles et de la promotion de nouvelles technologies telles que l’élimination du dioxyde de carbone, la COP28 a été marquée par un certain nombre de collaborations nationales qui témoignent de la volonté de décarboniser des secteurs clés. L’une des collaborations importantes annoncées lors de la COP28 a été l’annonce l’initiative Breakthrough sur le ciment et le béton, lancée conjointement par le Canada et les Émirats arabes unis avec le soutien de pays tels que l’Allemagne, la Turquie, l’Irlande et le Royaume-Uni.

L’initiative intègre le béton dans le programme Breakthrough 2022, créé lors de la COP26, qui se concentrait initialement sur cinq secteurs économiques clés : l’électricité, le transport routier, l’acier, l’hydrogène et l’agriculture. Avec l’ajout des bâtiments, ainsi que du ciment et du béton, les secteurs responsables de plus de 60 % des émissions mondiales sont désormais pris en compte dans le programme Breakthrough. L’inclusion de ces infrastructures est essentielle pour s’attaquer aux industries difficiles à abattre qui empêcheront la réalisation des objectifs zéro-net sans une action immédiate.

Au Canada, l’initiative Breakthrough est l’un des nombreux programmes mis en place par le pays afin de réduire les émissions des industries clés difficiles à abattre, comme le ciment et le béton. La Feuille de route vers un béton à zéro émission carbone d’ici 2050 indique que « le béton peut faire partie de la stratégie de décarbonisation de toutes les industries, étant donné son potentiel de stockage du CO2. L’utilisation de granulats de carbonate synthétique, l’injection de CO2 et la cure au CO2 pourraient transformer les 400 millions de tonnes de béton utilisées au Canada au cours des cinq prochaines années en un réservoir permettant de stocker près de 200 millions de tonnes de CO2 provenant de toutes les industries. »

Parallèlement à la feuille de route, Canada s’est engagé à mettre en œuvre un plan d’action à l’horizon 2030 qui décrit les efforts à court terme nécessaires pour atteindre les objectifs de 2050. Le plan d’action est axé sur le développement du marché canadien, l’innovation et la transition au sein de l’industrie du ciment et du béton, et le positionnement du Canada en tant que leader mondial dans la production, l’adoption et l’exportation de produits et de technologies à faible teneur en carbone dans le domaine du ciment et du béton. La mise en œuvre complète de la Feuille de route vers un béton à zéro émission carbone d’ici 2050 devrait permettre de réduire les émissions cumulées de GES de plus de 15 millions de tonnes d’ici à 2030, avec des réductions continues de plus de 4 millions de tonnes par an.

Chez CarbiCrete, les industries difficiles à abandonner, telles que l’acier et le béton, sont prises en compte grâce à l’utilisation de technologies CCUS innovantes et à la valorisation des déchets. Dans le processus breveté CarbiCrete de fabrication de béton sans ciment, les scories d’acier remplacent 100 % du ciment dans le mélange de béton. Cela permet non seulement d’éviter l’utilisation de ciment fortement émissif, mais aussi d’offrir un cycle de vie précieux à un sous-produit de déchets industriels qui serait autrement mis en décharge. Le béton de scorie d’acier est ensuite durci par minéralisation du CO2, ce qui permet de séquestrer de manière permanente le dioxyde de carbone dans le béton. Grâce à des innovations telles que le béton sans ciment de CarbiCrete, le Canada fait un pas dans la bonne direction pour atteindre ses objectifs de consommation nette zéro dans l’un de ses principaux domaines de progrès.

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