Il est clair que la réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) futures est essentielle pour atteindre les objectifs de zéro net au niveau mondial et limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C. Cependant, il devient évident que les solutions doivent aller au-delà des réductions d’émissions et commencer à intégrer l’élimination du dioxyde de carbone (CDR) si nous voulons vraiment atteindre ces objectifs.

Sans CDR (court pour Carbon Dioxyde Removal, ou élimination du dioxyde de carbone), les émissions héritées du passé, c’est-à-dire celles qui ont déjà été rejetées dans l’air, seront difficiles à compenser d’ici à 2050. En fait, l’Institut des ressources mondiales (WRI) indique que nous pourrions avoir besoin d’éliminer « jusqu’à 10 milliards de tonnes métriques de dioxyde de carbone par an d’ici le milieu du siècle, ce qui équivaut au volume de 4 000 000 de piscines olympiques ».

La réduction des émissions de carbone est souvent divisée en deux catégories : les absorptions basées sur la nature et les absorptions basées sur la technologie. Les absorptions basées sur la nature comprennent la gestion des terres, le boisement et le reboisement, tandis que les absorptions basées sur la technologie comprennent l’amélioration de l’érosion des roches (ERW), le stockage du carbone dans la biomasse, la minéralisation du carbone et la capture directe de l’air (DAC).

La permanence et la longévité offertes par de nombreuses technologies de réduction des émissions de carbone constituent un avantage majeur de la réduction des émissions de carbone basée sur la technologie par rapport aux solutions basées sur la nature. Par exemple, la minéralisation du carbone, qui consiste à convertir le dioxyde de carbone en carbonate de calcium pour le stocker de manière permanente dans des matériaux de type rocheux, s’est avérée capable de piéger les émissions dans l’air et dans ces matériaux pendant des milliers d’années.

Alors que la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la nature s’est largement développée, la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la technologie a connu un taux d’adoption relativement lent et ne fait que rattraper son retard. Cela s’explique en grande partie par la nécessité d’une recherche et d’un développement avancés pour mettre à l’échelle ces nouvelles technologies de manière rentable. Une fois qu’elle sera pleinement mise en œuvre à l’échelle industrielle, la capacité de CDR pourra rapidement permettre d’atteindre les objectifs d’émissions nettes zéro à l’échelle mondiale.

Sur les 72 pays qui ont soumis une stratégie à long terme d’atténuation du changement climatique à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), plus de 25 prévoient d’incorporer le CDR technologique dans leur portefeuille climatique prospectif. Ce nombre est appelé à augmenter à mesure que les technologies de réduction des émissions de gaz à effet de serre mûrissent et que leur adoption à l’échelle nationale devient intrinsèquement moins risquée.

S’il est important de prendre en compte un portefeuille diversifié de technologies CDR dans les stratégies net-zéro, le WRI souligne également qu’avec le temps, la CDR basée sur la technologie doit commencer à dépasser celle basée sur la nature si nous voulons parvenir à des émissions nettes zéro. L’un des moyens de promouvoir les solutions CDR naissantes basées sur la technologie consiste à acheter des matériaux qui utilisent des processus CDR.

Chez CarbiCrete, la technologie CDR est appliquée à la production de béton, le matériau artificiel le plus utilisé au monde. Le principal ingrédient du béton, le ciment, est à l’origine de près de 8 % de l’ensemble des émissions annuelles de gaz à effet de serre dans le monde. La technologie brevetée de CarbiCrete utilise la minéralisation du carbone pour durcir un béton à base de scories d’acier, supprimant ainsi le ciment, responsable de près de 95 % des émissions qui lui sont associées. En évitant de nouvelles émissions et en piégeant les émissions historiques, le processus CarbiCrete illustre l’utilisation du CDR pour construire un avenir plus propre.

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