Nos infrastructures constituent notre première ligne de défense contre le changement climatique et l’augmentation correspondante des risques naturels. Pour créer une infrastructure résiliente, les matériaux doivent être résistants au climat. Le portail du MIT sur le climat définit la résilience climatique comme « la capacité d’un objet à résister aux risques naturels aggravés par le changement climatique et la rapidité avec laquelle il s’en remet ». Les trois principaux aspects de la résilience climatique sont la préparation, l’adaptation et le rétablissement. La préparation concerne la composition du bâtiment et sa capacité à résister à des contraintes importantes avec un minimum de dégâts. C’est le facteur le plus important de la résilience climatique à prendre en compte lors de la préparation d’un projet de construction.

La résilience climatique ne rend pas seulement un bâtiment plus sûr et plus durable, elle peut aussi entraîner des avantages financiers à long terme. Selon la CBC, « si aucun changement n’est apporté à notre façon de construire, les défaillances des infrastructures liées au changement climatique pourraient coûter 300 milliards de dollars au Canada au cours de la prochaine décennie ». Ces défaillances des infrastructures, notamment les hivers plus froids, les étés plus chauds et les incendies de forêt généralisés, ne peuvent être combattues sans rendre notre environnement bâti plus résilient. Bien que l’utilisation de matériaux de construction résistants puisse entraîner des coûts initiaux plus élevés, ces coûts peuvent être récupérés au cours de la durée de vie d’un bâtiment grâce aux économies réalisées sur le chauffage, la climatisation et l’entretien. Dans le cadre d’une construction axée sur la résilience climatique, le béton peut offrir la possibilité de rendre un bâtiment non seulement résilient, mais aussi durable.

Lors de l’élaboration du Break-Even Mitigation Percent (BEMP), une mesure conçue pour évaluer la valeur des coûts initiaux des matériaux d’un bâtiment au fil du temps, le MIT Concrete Sustainability Hub a comparé l’utilisation du bois conventionnel à celle du béton plus résistant dans l’ossature d’un site de construction à Galveston, au Texas. Construire avec une charpente en bois conventionnelle coûte 10 millions de dollars d’investissement initial, tandis que construire avec une charpente en béton plus résistante coûte environ 340 000 dollars de plus. En utilisant le BEMP, ils ont constaté que, sur une période de 50 ans, un investissement de 340 000 dollars dans une enveloppe en béton « atténuera suffisamment les dommages causés par les tempêtes au bâtiment au cours de sa durée de vie pour être rentabilisé ». Pour renforcer la résilience climatique à long terme et éviter une maintenance coûteuse, une augmentation de 3,4 % des coûts initiaux de construction pour intégrer une structure en béton est généralement considérée comme faisable.

Bien que le béton soit un matériau de construction résistant au changement climatique et financièrement viable, l’industrie de la construction est toujours confrontée aux problèmes que pose le béton pour l’environnement en termes d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces émissions résultent en grande partie de la production du ciment, le liant du béton. Outre la résilience climatique, de nombreux codes de construction actualisés prévoient des restrictions sur les émissions de carbone incorporées résultant de la construction initiale d’un bâtiment. Le Conseil canadien du bâtiment durable a affirmé son engagement à concevoir des infrastructures qui protègent les Canadiens des catastrophes liées au changement climatique et qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre.

La réduction des émissions de GES du béton est essentielle pour maintenir la solidité de notre environnement bâti sans compromettre la sécurité de notre environnement naturel. Avec CarbiCrete, la technologie du béton est mise à jour pour devenir sans ciment, séquestrer le carbone et, avec une résistance à la compression supérieure de 30 %, être encore plus résistante que le béton traditionnel. En remplaçant le ciment dans le mélange de béton par du laitier d’acier, un sous-produit industriel, le processus CarbiCrete permet de réduire considérablement les émissions incorporées du béton. Les émissions sont encore réduites par la minéralisation du carbone lors du durcissement du béton au CO­2 ; chaque tonne de béton produite à l’aide du procédé CarbiCrete représente une réduction de 150 kg de carbone. L’adoption à grande échelle de la technologie CarbiCrete a le potentiel de transformer complètement la durabilité de notre environnement bâti.

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